La Propolis : l’ingrédient aux multiples vertus !

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Alors que le miel et la gelée royale trônent déjà dans bien des armoires de salle de bain, un autre trésor de la ruche fait une percée spectaculaire : la propolis s’impose désormais comme l’un des actifs dermocosmétiques les plus documentés de la dernière décennie. Ses polyphénols neutralisent les radicaux libres, tandis que ses flavonoïdes calment l’inflammation et freinent la prolifération bactérienne. Voici pourquoi la propolis mérite une place de choix dans une routine cutanée exigeante.

Un trésor de la ruche redécouvert

Dans la nature, la propolis sert de mastic stérile : elle colmate les interstices de la ruche, empêche l’intrusion de micro-organismes et régule l’humidité. Cette fonction protectrice repose sur un cocktail résineux que les abeilles élaborent en mélangeant résines végétales, cire et enzymes salivaires. 

Une composition chimique unique sous la loupe

Plusieurs recherches récentes (chromatographies et spectrométries) dénombrent plus de 300 composés : acides phénoliques (caféique, férulique), flavonoïdes (galangine, quercétine), tanins, terpènes, oligo-éléments et vitamines du groupe B. Leur synergie assure la neutralisation des radicaux libres et la modulation des voies inflammatoires (NF-κB et MAPK). 

Les bénéfices cutanés décryptés

La recherche identifie quatre axes majeurs d’action :

  1. Antibactérien et antifongique : actif contre Cutibacterium acnes et divers dermatophytes, la propolis freine la colonisation microbienne et apaise les poussées d’acné.
  2. Anti-inflammatoire : les flavonoïdes limitent la libération des cytokines pro-inflammatoires, réduisant rougeurs et œdèmes.
  3. Cicatrisation accélérée : stimulation des fibroblastes, augmentation du collagène I et contrôle du stress oxydatif favorisent une réparation tissulaire plus rapide.
  4. Antioxydant longue durée : piégeage des radicaux libres retardant les signes de photovieillissement. 

Trois nuances, trois profils d’efficacité

  • Propolis brune (Europe) : large spectre antibactérien, idéale pour les peaux mixtes à grasses.
  • Propolis verte (Brésil) : concentration record en artepillin C, à privilégier pour l’effet antioxydant renforcé.
  • Propolis rouge (Caraïbes) : teneur élevée en isoflavones, recherchée pour l’éclat et l’uniformité du teint. 

Mode d’emploi : dosages et associations gagnantes

  • Concentration : 0,5 % à 2 % pour l’entretien quotidien ; jusqu’à 10 % dans une pommade ciblée, sous contrôle de stabilité.
  • Formes galéniques : extrait hydro-glycériné pour les peaux sèches ; solution alcoolique pour les peaux à tendance acnéique ; poudre micro-encapsulée dans les crèmes, sérums, masques ou patchs.
  • Synergies : niacinamide pour renforcer la fonction barrière ; acide salicylique pour un effet kératolytique doux ; panthénol pour la réparation.
  • Ordre d’application : sur peau propre, avant les textures occlusives afin d’optimiser la diffusion des polyphénols.

Précautions simples mais indispensables

  • Réaliser un test cutané de 48 heures chez les sujets atopiques ou sensibilisés aux produits de la ruche.
  • Éviter l’usage sur une plaie profonde non désinfectée.
  • Demander un avis médical en cas de grossesse ou d’allaitement si l’application dépasse une zone limitée.

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