The scientist changes UV filters intended for microbiological analysis using a spectrophotometer

Les polémiques sur les filtres solaires


Parmi les polémiques concernant les filtres, ils sont accusés d’être des perturbateurs endocriniens et de blanchir les coraux. Faisons le point sur ces composants indispensables des crèmes solaires

Les filtres solaires sont-ils des perturbateurs endocriniens?

Pour ce qui est du risque de perturbations endocriniennes, celui dont on parle le plus c’est l’oxybenzone mais il y en a d’autres comme, enzacamène, l’octinoxate, l’octorilène et l’homosalate. Bien entendu de multiples études in vitro et in vivo ont été réalisées mais il est très difficile de ressortir un avis clair sur le sujet car les quantités assimilées par voie cutanée sont faibles. Néanmoins  , une étude publiée en 2020 à montrer que certains filtres solaires comme, l’avobenzone, l’octorilène, l’homosalate et l’oxybenzone étaient bien retrouvés dans le sang des personnes ayant participé à l’étude sans pour autant en conclure que cela était dangereux. Pour les filtres que je vous ai cité précédemment, est-ce qu’ils sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens : OUI !

Est ce qu’ils le sont vraiment : difficile à dire en l’état actuel des connaissances, le mieux est toujours de se faire son propre avis en lisant des articles scientifiques.

Les filtres solaires sont-ils dangereux pour les coraux?

L’autre polémique c’est que les filtres seraient dangereux pour les coraux, deux filtres sont principalement incriminés l’oxybenzone et l’octinoxate qui sont d’ailleurs interdit à Hawaii. Une étude en 2008 a suggéré d’utiliser les filtres minéraux pour protéger les coraux, mais une étude publiée en 2018 par le centre scientifique de Monaco suggère que certains filtres organiques seraient relativement sûr, mais que l’oxyde de Zinc serait néfaste.

Le problème des nanoparticules

Les filtres minéraux laissent des traces blanches, pour traiter ce problème, les marques de cosmétique ont commencé à utiliser des particules d’oxyde de zinc et de dioxyde de titane de plus petites tailles, que l’on appelle nano particules afin que la crème devienne transparente.  Les nano particules sont assez décriées au niveau alimentaire, mais aux niveaux des crèmes, les choses sont différentes.  Le problème des nano particules c’est que vu que les particules sont plus petites, elles peuvent donc théoriquement mieux pénétrer dans la peau. De nombreuses études ont été réalisées et l’ensemble des résultats montre qu’une très petite quantité de zinc, sous une forme soluble, peut pénétrer l’épiderme mais ces quantités sont bien inférieures aux niveaux normaux de zinc présent dans le corps. Par contre les solaires contenant des nano particules sont interdites dans les produits en spray car leur inhalation pourrait se révéler néfaste. Si vous vous sentez inquiet par rapport aux nano particules, vérifiez si la mention nano est inscrite sur la liste des ingrédients.

Les nanotechnologies appliquées aux cosmétiques promettent des avancées intéressantes, mais des inquiétudes persistent quant à l’utilisation généralisée des « nanocosmétiques » pour les soins de la peau, des cheveux, des ongles et des lèvres. Dans cet article, nous aborderons les préoccupations en matière de sécurité liées à l’utilisation de nanoparticules dans les produits cosmétiques, telles qu’identifiées par des chercheurs indiens.

Préoccupations concernant la sécurité des nanoparticules

L’utilisation de nanoparticules dans les produits cosmétiques soulève des inquiétudes en raison de leur taille extrêmement réduite, qui leur permet de pénétrer dans les structures de la peau, comme les follicules pileux, et éventuellement de franchir la barrière cutanée. Nous examinerons les risques potentiels associés à cette pénétration, ainsi que les raisons pour lesquelles de nombreuses entreprises cosmétiques évitent de promouvoir les nanotechnologies en raison de ces préoccupations.

Présence involontaire de nanoparticules dans les produits cosmétiques

Il est important de noter que les nanoparticules sont présentes dans de nombreux produits cosmétiques actuels, même si cela n’est pas toujours délibéré. Nous expliquerons comment le processus de fabrication des matières premières peut entraîner la création involontaire de nanoparticules. Par exemple, la réduction de la taille du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc pour obtenir des écrans solaires est susceptible de produire des nanoparticules. Nous aborderons également d’autres exemples, tels que l’utilisation de mica ou d’écailles de poisson de taille nanométrique pour créer des effets scintillants dans les produits cosmétiques.

Les bénéfices et les défis des nanoparticules dans les cosmétiques

Bien que les nanoparticules suscitent des inquiétudes en matière de sécurité, elles ont également le potentiel de générer des avantages significatifs. Nous discuterons de leurs propriétés magnétiques, qui pourraient permettre de cibler spécifiquement des agents de chimiothérapie vers des sites tumoraux, réduisant ainsi l’exposition du reste du corps. De plus, nous explorerons les utilisations possibles des nanoparticules dans les produits cosmétiques pour camoufler certaines imperfections cutanées ou pour créer des effets optiques intéressants. Cependant, nous soulignerons les défis liés au contrôle des ingrédients, à la taille des nanoparticules et à leur capacité réelle à pénétrer la peau.

Conclusion: Les nanocosmétiques à base de nanoparticules présentent à la fois des avantages prometteurs et des préoccupations en matière de sécurité. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour garantir que ces produits répondent aux normes de sécurité nécessaires avant de pouvoir être recommandés en toute confiance par les dermatologues et les professionnels de la santé. Les nanoparticules pourraient révolutionner l’industrie cosmétique, mais il est crucial de s’assurer que leur utilisation se fait de manière responsable et sans risques pour les consommateurs.

Le soleil n’est-il pas le plus grand des dangers?

Je souhaite mettre les choses au clair, le soleil est un carcinogène avéré et un tiers des cancers en France sont des cancers cutanés, je peux vous en parler car j’effectue l’exérèse de 5 à 6 cancers cutanés chaque semaine. Ce qu’il faut retenir c’est que le soleil est une cause majeure de cancer en France et que les crèmes solaires sont un des moyens efficaces de se protéger du soleil et je pense qu’il est vraiment primordial d’utiliser des solaires car on diagnostique en France 80000 cancers de la peau par an, même s’il ne faut pas mettre sous le tapis les effets potentiellement néfastes de certains filtres sur le très long terme. De multiples études sont en cours pour classifier les différents filtres.